lundi 29 juin 2015

Yazan Halwani : pour que la ville respire



Le graffiti de Yazan Halwani hausse le street art à un très haut niveau. Il coupe le souffle, il dégage les murs de leur laideur initiale, il refuse de laisser ceux-ci mourir dans l’anonymat, derrière des fenêtres et des portes closes. Quand ce n’est pas dans l’anéantissement. Il met des traits sur la pierre, faisant revivre tel poète, telle cantatrice et la calligraphie épouse l’abrupt surface pour lui donner ‘’aérance’’ (N.D.R.). L’urbanisme dans son essence sèche est repoussé à l’extrême, serait-il architecture de génie.
Pour ce street art bien à lui, Yazan Halwani se nourrit de sons de hip-hop et de du travail de Mohamed Ali, précurseur du street art du Proche-Orient et se définit comme «le Robin des bois du graffiti». Au-delà, il se penche sur la misère de la rue, rend hommage à un sans domicile (quartier Hamra à Beyrouth). Il avait pour nom : Ali Abdallah... 

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