Seize ans, elle s'appelle Walaa al Joundi. Elle est la voix libanaise du futur. Un répertoire classique, elle maîtrise aussi bien le mouwwachah que la qaçida. Abdelwahab, Om Kalthoum, elle fait une approche de leur répertoire qui vous oblige à prêter attentivement l'oreille. Fraîcheur, personnalité "propre" qui force à être attentif à la progression de cette jeune chanteuse qui n'a pas encore tout donné. Une carrière dont les premiers pas ont été faits, non pas sous les spots hyper-commerciaux de la variété telle que nous la connaissons aujourd'hui : un simple produit publicitaire. Élève de l'Institut Antonine de Beyrouth, elle nous éloigne du clinquant et nous fait renouer avec la bonne lignée 'kalthoumienne' et 'fairouzienne'. Elle est notre coup de coeur et pas seulement de cet été.
Evénements et personnalités de la littérature, du cinéma, des arts et spectacles du Maghreb et du Monde arabe.
samedi 30 juillet 2016
Walaa al Joundi, la voix qui vous ressuscite
Seize ans, elle s'appelle Walaa al Joundi. Elle est la voix libanaise du futur. Un répertoire classique, elle maîtrise aussi bien le mouwwachah que la qaçida. Abdelwahab, Om Kalthoum, elle fait une approche de leur répertoire qui vous oblige à prêter attentivement l'oreille. Fraîcheur, personnalité "propre" qui force à être attentif à la progression de cette jeune chanteuse qui n'a pas encore tout donné. Une carrière dont les premiers pas ont été faits, non pas sous les spots hyper-commerciaux de la variété telle que nous la connaissons aujourd'hui : un simple produit publicitaire. Élève de l'Institut Antonine de Beyrouth, elle nous éloigne du clinquant et nous fait renouer avec la bonne lignée 'kalthoumienne' et 'fairouzienne'. Elle est notre coup de coeur et pas seulement de cet été.
Tahar Bekri : le chant du Mûrier triste dans le printemps arabe


À lire inconditionnellement ce recueil, miroir de pays exposés en autant d’espérances s’adressant au Mûrier triste dans le printemps arabe, un mûrier qui résonne comme une flûte imprégnée d’une sourde affliction :
« D’étranges corneilles
Ont volé ta floraison
Ont volé ta floraison
L’ombre confondue avec le soleil
Il est loin le chant que j’ai élevé
Parmi tes solennels feuillages
La Nuit lourde de son sommeil
Il est loin le chant que j’ai élevé
Parmi tes solennels feuillages
La Nuit lourde de son sommeil
[…]
Dis mûrier
C’est d’aube écarlate que tu te nourris
Ou de chenilles dévorant tous ces papillons
C’est d’aube écarlate que tu te nourris
Ou de chenilles dévorant tous ces papillons
Éditions Al Manar
Paris
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