dimanche 20 novembre 2022

Aswan International Women Film Festival



Voilà un festival qui nous fait nous interroger sur lui et dont le site ne donne pas plus d’informations que sa page sur Facebook où l'on voit Hassan Abou Elela,  directeur du festival, présenter Taghreed El Asfoury qui vient de recevoir une bourse pour terminer son projet de film en cours.

Le festival s’attache principalement à ouvrir des ateliers et des formations en cinéma : ateliers d'écriture de scénarios et de réalisation de films. Des subventions sont accordées aux réalisatrices débutantes ou déjà porteuses de projets. Les activités du AIWFF dépassent maintenant la sphère géographique d’Assouan.

La 7eme édition est ouverte pour février 2023. Les candidates pourront s’inscrire sur le site :  http://smart-vision.tv/form/

Aswan International Women Film Festival
4 Al Yusr st., from Mekka st.
Dokki-Giza, Egypt
Phone: (+2) 011 100 00532
Email : contact@aiwff.org
Web : http://aiwff.org/home/en/
Facebook : https://www.facebook.com/AIWFFestival


samedi 20 août 2022

Soula, les chemins qui ne montent pas

 

Soula est le premier long métrage de Salah Issaad après plusieurs courts métrages dont Je suis inespérée et Je suis Cendrillon de Damas.
Le film de Salah Issaad a été récompensé lors de festivals internationaux dont le Prix du Meilleur film au 26e Avanca Film Festival (Portugal, juillet 2022), Prix IFFS de la Fédération internationale des films de société, Prix du meilleur long métrage (Beyrouth), Prix du Festival du film arabe de Malmö (Suède, mai 2022) et FIFOG d’or des longs métrages (Festival de Genève, 2022).
L’histoire : Soula (Soula Bahri qui a participé à l’écriture du scénario) est une jeune femme célibataire, maman d’une petite fille. Toutes les deux se retrouvent dans un périple périlleux sur la route, au hasard des rencontres, après que la jeune femme ait été chassée par sa famille.

On est pris à la gorge face aux scénarios où viol, utilisation du corps de Soula, beuveries à la sauvette dans les voitures et nuits sordides défilent en spirales sauvages. Tel est le tableau de toute jeune femme qui a "fauté" et n'est pas le prototype d'une personne drapée dans un hijab noir - un faux paravent de vertu, vertu sale que le film vous jette à la figure. C'est comme si le scénariste n'a pas l'intention de mener l'histoire, non pas en happy end, aux abords d'une Dahbia de Mouloud Feraoun qui n'en est pas une mais qui y ressemble.

Les chemins qui montent de Mouloud Feraoun prennent sens dans cette descente aux enfers, vers la perte de soi, sans possible retour, vous laissant des larmes amères sur la vision intimiste et interdite d'un pays qui, lui aussi, a dévié des verts chemins.





jeudi 27 janvier 2022

Cinéma libanais : Mémoires en résurgence


La Rédaction propose Memory Boxle nouveau film de Joana Hadjithomas et de Khalil Joreige. La trame se pose sur les souvenirs d'une jeunesse familiale et beyrouthine, réminiscences jaunies et rendues plus pathétiques d'un Liban qui connaît, aujourd'hui et hélas, une faillite économique et politique. 
Souvenirs éclatés de visages perdus de la vie libanaise "d'avant" - les années 80 - et d'ailleurs, le temps s'est-il arrêté ? Ou bien fait-il revenir ce qui est figé, voire tronqué ? Où "la vie est mensonge", où le passé revient en force dans le présent, de façon à la fois en dissonance et relié avec le Liban d'aujourd'hui, à la lecture de photographies personnelles  de Joana Hadjithomas qui font la trame de base du film.


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