jeudi 26 novembre 2015

Clin d'oeil sur Safia Nolin, le Québec donne une voix



Safia Nolin, nous vient de son ancien village de Saint-Ferréol-Les-Neiges, comme une gentille reinette des neiges sagement imprégnée de nostalgie positive. Belle. Entre une Adèle et une Amy Winehouse, une chanteuse à thème, à la voix claire comme cette neige québécoise, Arabian People, Maghrebian World a eu son coup de cœur de cette fin d’année. Une voix qui nous vient du fin fond de l’espace sidéral, tombant par à gouttes, enfantine, justesse des tons et du rythme. Calmement. On l’écoute, yeux fermés, pour mieux absorber sa sonorité purifiée, de légères vibrations émotionnelles, une lente avancée dans le déroulement de la song. Demeurons attentifs à Safia Nolin, le Québec nous a donné une belle voix hors du clinquant de la scène à coups de dollars. De la folk aux accents rocks, au tintement d'un blues magique - mais oui !. Espérons-lui une belle carrière. Sans dents longues de producteurs.



lundi 16 novembre 2015

Le mot de la Rédaction : la culture, obsolète ?



Aujourd'hui, l'on est anesthésié, tétanisé face à ce qui se déroule dans la zone géographique du Maghreb et du Proche-Orient, événements qui ont leurs conséquences ailleurs. L'on est en droit de se poser cette question : la culture est-elle chose futile, superficielle, voire inutile lorsque des milliers de personnes luttent pour leur survie ou pour leur paix ?

Les purs diront que la culture est plus que jamais utile car elle est un barrage à la barbarie. Les pragmatiques assureront le contraire car elle doit passer au second plan face à l'instant présent. Les politiques hausseront les épaules car elle n'est pas au faîte de leurs préoccupations. Les groupes financiers soulèveront un sourcil ironique et vous diront : "La culture ? Qu'est-ce donc ? Une affaire d’hurluberlus qui croient encore au Père Noël !"
Aujourd'hui, la culture n'a plus de voix, elle n'est même plus un passe-temps, elle devient obsolète car les philanthropes pensent à préserver leurs deniers devant l'urgence, celle de protéger ceux-ci contre la dégradation des conditions économiques générée par la crise commencée, il y a quelques années.
Ne demeure que le rêve. Pour ne pas dire la chimère.
Alors, rêvons.
F. C.-A.

mardi 10 novembre 2015

L'autre LIVRE, le parcours du contre-diktat

Le salon international de l'autre LIVRE, plus communément appelé le salon des éditeurs indépendants, est ce qu'il est : ouvrir une fenêtre sur ces auteurs qui peinent face à la dure loi de l'édition. Ecrire est déjà un parcours du combattant mais quand il se heurte à un certain état d'esprit, cela devient un cheminement quasi "suicidaire" parce que l'auteur se profile sur ce qu'une maison d'édition penserait de son écriture, etc. 
D'aucuns contesteront cette affirmation mais soyons honnêtes : nous recherchons tous un éditeur qui a son label reconnu et installé sur la place du marché de l'édition.
Quoi qu'il en soit, "l'autre livre" est soumis également à ce diktat, il serait aberrant de dire le contraire, tout aussi honorable que soit l'action de l'association à l'origine du salon, il y a treize ans de cela.
Arabian People, Maghrebian World se refuse, cependant, à enfoncer le clou plus que nécessaire. Le lecteur doit se faire sa propre opinion. C'est de lui que dépend la survie d'un tel événement.
F. C.-A.
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