samedi 16 août 2008

Une voix palestinienne s'est tue...


... mais elle demeurera dans les coeurs et dans les annales de l'Histoire douloureuse et courageuse de la Palestine.

Nous préférons nous taire car les mots ne donneront rien de ce que chaque palestinien, chaque personne ayant aimé sa poésie qui n'a eu de cesse de chanter les entrailles de la terre perdue, en ces dernières heures, depuis le grand adieu de Youcef Chahine et, tout de suite après, en ces débuts d'août 2000, est venu celui de Mahmoud Darwich, le poète des âmes à jamais blessées et pour qui la colombe de la paix n'avait pas encore trouvé l'arbre où s'y poser.
Au revoir donc, poète qui nous accompagna au-delà de la haine, au-delà des tombeaux ... 


"Les étoiles n’avaient qu’un rôle : M’apprendre à lire
J’ai une langue dans le ciel Et sur terre, j’ai une langue
Qui suis-je ? Qui suis-je ?" 
(Extraits du poème Dispositions poétiques, in "Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude?") 


"Père, dis-moi, est-il vrai que tous les hommes,
en tous lieux ont du pain, des espoirs et un hymne national ?
Pourquoi donc avons-nous si faim
et chantons-nous, tout bas, des poèmes tristes ?" 
(Extrait du poème Un nuage dans ma main, in "Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude?")

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