Le 9e festival international de Marrakech, présidé par le cinéaste iranien Abbas Kiarostami (lui-même Palme d'Or 1997), qui s'est ouvert le 4 décembre dernier et cela, jusqu'au 12 décembre, a mis en compétition quelques quinze films et met, pour cette édition, le cinéma coréen à l'honneur.
Les films en compétition : "Heliopolis" de Ahmad Abdallah (Egypte), "Loe's Room" d'Enrique Buchichio (Uruguay), "Love & Rage" de Morten Giese (Danemark), "My Daughter" de Charlotte Lim (Malaisie), "Norteado" de Rigoberto Perezcano (Mexique), "Nothing Personal" de Urszula Antoniak (Pays-Bas),
Sont également en lice "Lo Sono L'amore" de Luca Guadagnino (Italie), "Les Barons" de Nabil Ben Yadir (Belgique), "The Man Who Sold the World" de Swel et Imad Noury (Maroc) dont nous parlons ci-dessous, "Woman Without Piano" de Javier Rebollo (Espagne), "Symbol" de Matsumoto Hitoshi (Japon), "Tokyo Taxi" de Kim Tai-sik (Corée du Sud) et "The Good Heart" de Dagur Kari (Etats-Unis).
Du côté marocain, le film "The Man Who sold the world", réalisé par les frères Swel et Imad Noury, n'a pas été accueilli par le public marocain avec l'attente que peut espérer un film d'une telle beauté esthétique et profonde. Un film tiré de l'oeuvre Coeur fragile de Dostoïveski.
Le film parle de l'histoire de X et Ney, deux collègues de bureau et colocataires vivant dans un pays fictif sous les affres de la guerre. X, dont le métier consiste à retranscrire des livres, connaît l'amour avec Lili. Utopiste, X n'arrive cependant pas à céder à ce bonheur "ordinaire" et va très loin dans ses questionnements comme de savoir s'il mérite ce bonheur. Fonctionnaire handicapé et orphelin, il est un personnage complexe, qui se refuse à être heureux dans l'univers destructeur de la guerre et cela, jusqu'à la culpabilité et l'auto-flagellation malgré un entourage bienveillant.
Pour en savoir plus : http://www.festivalmarrakech.info/
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