Evénements et personnalités de la littérature, du cinéma, des arts et spectacles du Maghreb et du Monde arabe.
lundi 31 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
6e festival du film arabe d'Oran

Le 6e festival du film arabe d’Oran (Algérie) a ouvert, samedi, ses portes dans la capitale de l’ouest algérien et se tiendra jusqu’au 22 décembre 2012. Une belle sélection de longs et courts métrages, de documentaires et de films hors compétition s’offre aux passionnés du cinéma.
Un hommage sera rendu à l’actrice algérienne Kalthoum (décédée en 2010) et au cinéaste italien Gillo Pentecorvo (disparu en 2006).
Les longs métrages en compétition


. 33 jours de Jamel Shoorke (Liban) ;
. El-Ustad (Le professeur) de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie) ;
. The sail and the storm de Ghassan Shmeit (Syrie) ;
. Tora Bora de Walid Alawadi (Koweït) qui est surtout auteur de films-documentaires et dont cette réalisation est le premier long métrage ;

. Coming for by day de Hala Lotfi (Egypte) ;
. L’envie de Khaled Elhaggar (Egypte) ;
. My last friend de Joud Said (Syrie) ;
. Tanoura Maxi de Joe Bouaid (Liban) ;
. The last Friday de Yahia Alabdallah (Jordanie) récompensé par trois prix au Festival du film de Dubai et quatre prix au Festival de San Sebastian en Espagne ;
. Yema de Djamila Sahraoui (Algérie).
dimanche 16 décembre 2012
Talent à découvrir : Maxime Lesimple
Réunion de Maxime Lesimple. Rep. interdite. |
Quelque part en région parisienne. Un week-end à un salon du
livre, sous une pluie fine. Le public n’est pas présent comme l’on aurait pu
s’y attendre. Les auteurs en dédicace sont là, dans l'attente.
Au détour d’une allée, un jeune homme, la vingtaine à peine
passée, un grand book graphique sous le bras. Il s’appelle Maxime
Lesimple, il a les gestes calmes mais le regard est brillant. Il est féru de
graphisme et de photomontage. Il a fait des études pour cela car « le
monde de l’art me passionne » dit-il, même s’il a d’abord commencé par la
musique. Tout l’intéresse, tout le guide sur le difficile chemin de ce que l’on
appelle communément « artistique ». Ce qui l’y pousse ? « Cette
vision que j’ai des « arts », qui ne sont pas spécifiques et définis
comme tels, mais qui, au contraire, s’étendent sur une infinité de
possibilités ».
Naufrage de Maxime Lesimple. Rep. interdite. |
Sa série de photomontages retient la rétine. Travail
patient, exigeant des lieux atypiques, voire isolés. Ensuite, c’est l’assemblage
des scènes les unes aux autres pour donner Drama from Hell et Terra
Nova : mise en scène se déclinant dans une réflexion en profondeur.
L’intemporalité dépasse l’image, tout est dans l’exclusion du pragmatisme.
Le travail de Maxime Lesimple est prometteur et son nom est à retenir.
Site de l'artiste : http://www.maximelesimple.sitew.com/#Photo_montages.D
mardi 4 décembre 2012
Souvenir ancestral : Si M'Hand U M'hand
S’il est des mots du grand barde amazigh M’Hand U M’hand (Algérie) qui
reflètent, plus que je ne saurai le faire, l’exil ressenti depuis des décennies
par tous ceux qui ont perdu ou bien la foi en l’espérance, ou bien l’espoir
en ce qui devrait leur faire chanter des lendemains heureux, ce sont bien
ceux-ci :
Mon mal sans remède
/ L mehna w ur tesâi tt bib
M’a livré à l’exil
/ Teggyi d ayrib
Du plus lointain d’un souvenir que je ne connaîtrai jamais,
ni aujourd’hui, ni après ma mort, Chantre de mon pays ocre, vous lancez votre message à ma mémoire fidèle...
... comme un vieux grand-père tendant sa main solidaire à la fille qui vivra l’exil éternel...
Mots doux à mon oreille mortifère, vous êtes la bougie ayant
gardé sa flamme par-dessus les ans passés, testament de mon hérédité, puits de
ma fécondité.
Ce jour, le souffle de votre voix m’est parvenu, comme feuilles
de figuier enveloppant le fruit de votre chair,
Doucement transformant mon âme dans l’immortalité du souvenir
tendrement prié...
C.A.
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