Assia Djebar, bon adieu à vous,
qui ne contemplerez plus « la ville quand s’ouvriront toutes les portes ». Dans le silence de votre vie, vos mots l’auront remplie pour dire ce qui était votre rêve : celui « d’une renaissance de ces femmes à leurs corps » comme vous l’écriviez si bien dans Femmes d’Alger dans leur appartement...
L’épitaphe sera brève car il n’est point besoin d’aller au-delà de ce que vous n’auriez certainement pas voulu.
Je salue grandement en vous mon aînée et même si vos livres ont à peine posé leur empreinte indélébile parmi celles de ceux qui sont mes livres de chevet, vous êtes un phénix qui, assurément, aura marqué notre littérature maghrébine à la francophonie, survolant le mur scriptural entre deux rives, entre deux chimères : l'être dedans, l'’être dehors...
À Dieu va, que les voiles vous fassent monter les marches d’un autre Panthéon !
Fadéla Chaïm-Allami
Fadéla Chaïm-Allami
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