Poésie, musique symphonique, ballets, théâtre shakespearien, arts, tout Jérash et la Jordanie vivront pour quelques jours au rythme d’un festival qui n’a plus à faire ses preuves. Les artistes d’Orient et d’Occident transforment ce cœur de la Jordanie en un immense chapiteau dont on se demande si cela relève de la culture pure ou, simplement, d’un cirque tant les « arts » périphériques s’accrochent aux basques de l’art. Et, alors, le terme de « festival » prend son sens réel : il n’est qu’une vitrine, un déploiement en relief vivant des choses dites de la culture.
À l’heure où l’on se noie non plus dans une réelle émotion artistique mais dans le doute et la désolation d’un monde oriental exsangue et vivant peut-être ses dernières heures d’une paix frelatée…
L’on voudrait se réjouir mais le cœur n’y est plus.
F. C.-A.
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