dimanche 7 janvier 2018

Alger ou "si tu m'aimes et que je ne t'aime pas"


La culture dans sa plus belle expression, se révèle au public algérien. Il est certain que cette absence du tout culturel avait creusé un gouffre profond dans un pays où le théâtre, la musique de classique internationale  - à l'exception de la littérature et de la musique classique algérienne, dite arabo-andalouse, très fortement ancrée, y compris son dérivé, le chaabi - et le cinéma connaissent depuis que trop longtemps une sorte d'indigence dont on ne comprend pas les raisons profondes car, en Algérie, les esprits créateurs ne manquent pas, que ce soit en littérature qui a donné de beaux noms inoubliables et entrés dans le répertoire classique du roman et de la poésie en arabe et en français, en peinture, en sculpture, en cinéma (voir notre article sur le film "En attendant les hirondelles"). Il était temps.
Après le spectacle étourdissant et chatoyant offert, en décembre, à l'opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) par la compagnie de danse indienne Rythmosaic sous la direction de la danseuse-chorégraphe Mitul Sengupta, le nouvel opéra a donné Carmen de G. Bizet en version concert, ce 6 janvier dernier, et a programmé une seconde représentation, le 28 janvier prochain.
Sous la direction d'Amine Kouider, une distribution avec Gosha Kowalinska (il semble que l'on n'ait pas encore une "Carmen" algérienne) dans le rôle, bien évidemment, de la brune, piquante et sulfureuse gitane ; avec Amadi Lagha, dans celui de Don José. A noter que le ténor franco-tunisien a fait une belle saison 2016-2017 en interprétant, outre des concerts solo, le rôle de Rodolfo dans La Bohème au festival Puccini et le prince Calaf dans Turandot.
L'art lyrique a fait déjà une belle entrée, en 2017, avec une représentation de plusieurs oeuvres dont celles de 
 La Traviata et Aida de Verdi, de Turandot de Puccini, Les noces de Figaro de Mozart, toujours en version concert, avec les sopranos Ibtissem AmraneAnissa Hadjersi ainsi que les ténors Hadj Aïssa Amara et Adel Brahim et toujours sous la direction d'Amine Kouider.

Réservation (entre 10h et 17h00) :
Opéra Boualem Bessaieh (Oulet Fayet) 
Prix du billet : 800 dinars



Concert Orchestre Symphonique Algérie-France, 19 mars 2012, avec Carmen de Georges Bizet
et, en préambule, la musique classique algérienne.

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