samedi 22 août 2015

Le Mot de la Rédaction : le temps qui court...


Rarement Arabian People, Maghrebian World publie un tel billet. Culture ou introspection hasardeuse ? L'on ne sait. Cependant, que l'on observe la Planète via une visionneuse d'image ou un microscope, ou encore une loupe, l'on demeure anéanti devant l'impuissance.
Impuissance face à l'univers qui s'effondre dans un volcan de tueries, de négationnisme de la vie humaine, dans la fin de soi ou la fin d'un être cher et de chair. Impuissance personnelle lorsque la tragédie vous atteint dans vos tripes ou dans vos rêves. Impuissance cérébrale, intellectuelle et physique. Impuissance de l'Homme car l'Homme se met à l'épreuve et baisse les bras face à son incompétence à s'aimer, à se respecter.
Tel est ce billet en ce mois se terminant au bout d'une canicule sans pareille, une incurie sans fin et une pauvreté culturelle qui voit s'anéantir vingt siècles à la poursuite de chimères...
F. C.-A.

mercredi 12 août 2015

Clin d'oeil : Elenika de Handan Gökçek




Elenika, le dernier roman de la romancière turque Handan Gökçek, met en scène les blessures et les pressions sociales qui ont eu un impact dommageable sur l’esprit humain. Elle reprend à l’intention du lecteur les dates du 6-7 septembre 1955 avec l’histoire d’une chanteuse, celle qui donne son nom au livre. Dans son premier roman, Ah Manamu, elle relate une famille émigrée. Mais dans son second livre, chanteurs et artistes du bel canto apparaissent sur scène en une période fermée à la musique turque. Une partie du roman prend pour départ les dates des 6-7 septembre 1955 connues pour le lynchage et le mouvement de spoliation contre une minorité. Vers la fin de leur vie, un homme et la vision d’une femme sur l’amour, la musique, l’humanisme, la sénilité et le monde, traduits par le langage poétique de Handan Gökçek.


Aux éditions Yakin Kitabevi
En langue turque

dimanche 26 juillet 2015

Jérash : quel festival ?



Poésie, musique symphonique, ballets, théâtre shakespearien, arts, tout Jérash et la Jordanie vivront pour quelques jours au rythme d’un festival qui n’a plus à faire ses preuves. Les artistes d’Orient et d’Occident transforment ce cœur de la Jordanie en un immense chapiteau dont on se demande si cela relève de la culture pure ou, simplement, d’un cirque tant les « arts » périphériques s’accrochent aux basques de l’art. Et, alors, le terme de « festival » prend son sens réel : il n’est qu’une vitrine, un déploiement en relief vivant des choses dites de la culture.
À l’heure où l’on se noie non plus dans une réelle émotion artistique mais dans le doute et la désolation d’un monde oriental exsangue et vivant peut-être ses dernières heures d’une paix frelatée… 
L’on voudrait se réjouir mais le cœur n’y est plus.
F. C.-A.

vendredi 10 juillet 2015

Omar Sharif, un adieu aux larmes nostalgiques



Omar Sharif n’est plus. Il est décédé, en ce vendredi 10 juillet 2015, au Caire. 

La Rédaction ne souhaite pas commenter ni faire une rétrospective de la carrière de l’acteur Omar Sharif, né Michel Demitri Chalhoub… Nous ne souhaitons le voir pour la dernière fois que dans ces photographies à jamais figées dans le temps, pour ne garder son souvenir qu'ainsi...

The star is so far… le firmament l’a reçu en son éternité.

1954 - Son mariage avec l'atrice Faten Hamama.


lundi 29 juin 2015

Yazan Halwani : pour que la ville respire



Le graffiti de Yazan Halwani hausse le street art à un très haut niveau. Il coupe le souffle, il dégage les murs de leur laideur initiale, il refuse de laisser ceux-ci mourir dans l’anonymat, derrière des fenêtres et des portes closes. Quand ce n’est pas dans l’anéantissement. Il met des traits sur la pierre, faisant revivre tel poète, telle cantatrice et la calligraphie épouse l’abrupt surface pour lui donner ‘’aérance’’ (N.D.R.). L’urbanisme dans son essence sèche est repoussé à l’extrême, serait-il architecture de génie.
Pour ce street art bien à lui, Yazan Halwani se nourrit de sons de hip-hop et de du travail de Mohamed Ali, précurseur du street art du Proche-Orient et se définit comme «le Robin des bois du graffiti». Au-delà, il se penche sur la misère de la rue, rend hommage à un sans domicile (quartier Hamra à Beyrouth). Il avait pour nom : Ali Abdallah... 

jeudi 11 juin 2015

Concert Yaness solidaire des Enfants de la Rue



Concert de solidarité animé par le groupe Yaness au profit des ENFANTS DE LA RUE et des personnes SDF au Brésil.
Les musiciens du groupe seront heureux de vous accueillir dans leur univers musical métissé et de vous faire voyager tout au long de cette soirée. Prenez le temps de participer à ce voyage parfumé et coloré tout en faisant un geste de solidaire.
À partir de 18h30, un accueil convivial est mis en place par PASSEURS DE LIENS, l’association loi 1901 organisatrice de ce concert. Vous pouvez échanger avec ses membres autour de leurs actions. Un bar est tenu à votre disposition pour vous rafraîchir.
La recette de cet événement est destinée à soutenir des actions concrètes en direction des ENFANTS DE LA RUE et des personnes SDF au Brésil.


Samedi 27 juin 2015 à 19h30
Espace Jean-Dame
17, rue Léopold Bellan 75002 Paris
Métro : Sentier

Entrée :
Billet solidarité : 15 €
Billet minima sociaux, étudiants : 10 €

Plus d’informations sur le site du groupe Yaness www.yaness.com


samedi 23 mai 2015

Arabesques : le vivre artistique


Le Festival Arabesques de Montpellier, couleurs, chaleur, réminiscences avec le souvenir impérissable d'Um Kalthoum, la vivacité de Nerdistan, la clarté d'un 'oud, tout donne envie de plonger pendant quelques heures, que dis-je, pendant quelques jours, dans les flots méditerranéens pour mieux oublier la division qui règne actuellement.
Au fil des heures, s'égrènent les notes d'un univers qui se tourne vers la jeunesse, le plaisir du lire et du écrire, la sérénité poétique de ces chanteurs et chanteuses - échappées belles - une librairie qui s'ouvre sur des coups de coeur ou un "souk" culturel, et puis la pop, et puis Nass el-Ghiwane, les intemporels ! 
Nous avions besoin de ce festival pour ne pas remâcher la laideur sanguinaire et les querelles insensées qui nous submergent depuis plusieurs mois, malaise "déhiscent" déboulant sur les individus en perte de raison.


UNi'SONS
475, avenue du Comté de Nice
34080 Montpellier


popstrap.com cookieassistant.com