Parlez-nous de bougeotte artistique, nous vous répondrons ... festivals ! La saison des festivals commence, dans un brouhaha politique dont on ne sait ce qu’il en ressortira, tout en espérant qu’il n'en sortira que du bien...
Cette 11e édition qui selon nos sources a été très prometteuse : débats, conférences et, bien entendu, filmographie. Le festival s’ouvre sous le signe du charmant et idyllique port d’Azzefoun (Algérie) où de grandes collines et de falaises herbeuses et bien rondes plongent en douceur dans la Méditerranée.
Le créneau que représente la culture amazighe est dans sa montée car un événement analogue a lieu aussi, chaque année, au Maroc. Reconnu en 2005 par le ministère de la culture algérien, le Festival du film amazigh s’est définitivement fixé à Tizi-Ouzou, après un grand périple à travers des villes d’Algérie et de France. Le summum de cette rencontre qui devient un véritable label du monde du cinéma est le prix Olivier d’Or ainsi que des prix d’encouragement.
Dans ses 5e retrouvailles, le festival met à l’honneur les « Figures féminines du Soufisme ». Malgré ce thème prometteur, le festival présentera surtout des poètes soufis et les ensembles musicaux des confréries bien connues comme les Tarîqa Siqilliyaa, Qadiriyya Boutchichiyaa et Charqawiyya du Maroc. Des voix féminines seront entendues aussi mais qu’en est-il des conférences sur, précisément, les figures féminines du soufisme comme Rabiaa al-Adawiyya, Rāyi‘a bint Ismā‘īl ?..
Al-Bustan International Festival of Music and the Arts, commencé le 22 février dernier, au Liban, s'est terminé dimanche 27 mars 2011.
Créé en 1984, le festival présente chaque année, à la même époque, une trentaine de prestations musicales durant cinq semaines : musique de chambre, opéra, solistes violon. A l’exception de l’Orchestre philarmonique libanais ou quelques solistes libanais comme Gilbert Yammine au qanun (cithare orientale), peu de place est faite, cette année, aux musiciens et interprètes du Liban comme dans les années 1998 et ces dix dernières années.
Le 17e festival présente, pour cette année, une cinquantaine de films arabes, maghrébins et européens qui seront courronnés par plusieurs prix : Prix long métrage, Grand Prix de la ville de Tétouan, Prix Mohamed Reggab, Prix spécial du Jury (le réalisateur marocain Mohamed Reggab est décédé en 1990), Prix Azzeddine Meddour pour la première œuvre (le réalisateur algérien est décédé en 2000), Prix d’interprétation Masculine, Prix d’interprétation féminine, Prix du Public, Prix court métrage et Grand Prix de la Ville de Tétouan.
D'autres récompenses sont également au tableau d'honneur : Prix du Jury, Prix Innovation, Prix Documentaire, Grand Prix de la Ville de Tétouan, Prix du Jury offert par la chaîne de télévision Al-Jazzira Doc, Prix TV5 Monde.
> Catégorie long métrage ■ La Mosquitera, de Agustí Vila (Espagne) ■ Kosmos, de Reha Erdem (Turquie) ■ Le Quattro Volte, de Michelangelo Frammartino (Italie) ■ Angèle et Tony, d’Alix Delaporte (France) ■ La bella gente, d’Ivano De Matteo (Italie) ■ La Place, de Dahmane Ouzid (Algérie) ■ Deux filles d’Egypte, de Mohammed Amine (Egypte) ■ Libres d’aimer, de Abdelhaï Laraki (Maroc) ■ La mosquée, de Daoud Oulad Sayed (Maroc) ■ 678, de Mohammed Diab (Egypte) ■ Damascus avec mon amour, de Mohammed Abdelaziz (Syrie).
> Catégorie court métrage ■ Garagouz, d’Abdenour Zahzah (Algérie) ■ Khouya, de Yanis Koussim (Algérie-France) ■ Vendeur des fleurs, de Ihab Jadallah (Palestine-France) ■ Mokhtar, de Halima Ouardiri Canada-Maroc) ■ Coup de soleil, de Karim Debagh (Maroc) ■ Rouge pâle, de Mohammed Hammad (Égypte) ■ Mawlana, de Ezz El-Deen Ragab (Egypte) ■ El Batn El Hoot, de Hazim Betar (Palestine-Jordanie) ■ Onze repas, de Louise Hémon (France) ■ Khorosho, de Miguel Angel Jiménez (Espagne) ■ El orden de las cosas, de César y José Estéban (Espagne) ■ Nolya, de Cem Oztufekci (Turquie-France) ■ Vers le nord, de Youssef Chebbi (Tunisie-France) ■ Face à la mer, de Olivier Lousta ( France) ■ Deu ci sia, de Gianluig i Tarditi (Italie) ■ Casus Belli, de Gergio Zois (Grèce) ■ Clics et Déclics, de Abdelilah El-Jaouhary (Maroc).
> Catégorie Documentaire ■ En attendant Abou Zayd, de Mohammad Ali Atassi (Liban-Syrie) ■ Zmanna, de Jalil Daoud (Maroc) ■ Zahra, de Mohamed Bakri (Palestine) ■ Les hommes debout, de Jérémy Gravaya (France) ■ Chou Sar?, de De Gaulle Eid (France/Liban/Palestine) ■ Sombras, de Oriol Canals (France) ■ Calle de la Pietà, de Mario Brenta et Karine de Villers (Italie)
■ Living Skin, de Fawzi Saleh (Egypte)
■ Israël vs Israël, de Terje Carlsson (journaliste en free-lance suédois) ■ Viva le cinéma, de Mokhtar Ladjini (Tunisie) ■ Abdelkrim et la guerre du rif, de Daniel Cling (Maroc/ France) ■ Les tortues ne meurent pas de vieillesse, de Hin Benchakroun et Sami Mermer (Maroc).
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