Léopold Mbemba-Congo est parti dans le silence des draps blancs, laissant les poètes, et le vent, et la terre, et les cris, esseulés. Il s'en est allé, ce samedi 16 février 2013, alors que la mémoire de beaucoup garde le souvenir des heures universitaires, des dires près de la mosquée, du calme de ses mains, de son pas tranquille comme si le ciel l'attendait :
"Et j'attendrai encore que revienne le vent,
qu'il se calme après qu'il aura parcouru
tous les âges de la terre."
(L. Mbemba-Congo)
Hors le tombeau, le souvenir impérissable de la longue silhouette, pareille à une colline à l'orée de nos pensées, mots séculaires frangeant les arcs ployés du ciel céleste...
Le poète sera inhumé, le 6 mars prochain, en sa terre natale. Il demeurera pour l'éternité dans cette lumière spirituelle qu'il a tellement transcendée dans ses poèmes.
F. Chaim-Allami
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