Pour cette saison 2013 du Festival d'automne de Paris, la danse et encore la danse, au rythme de l’Afrique du Sud, avec Mamela Nyamza et, aussi, avec Latifa Laâbissi.
La première nous est une lumière de l'Afrique du Sud, elle est tout en grâce suave, elle est histoire, elle entraîne avec elle les Kids de Soweto's Finest dans cette histoire si douloureuse, de cette terre attachante où résonne encore la voix de l'empereur Chaka. Elle ouvre la fenêtre sur la danse urbaine et nous dit l'histoire de son pays, au rythme d'histoires de rebelles, de la figure de Nelson Mandela et de tous les courages.
La seconde est une touche à tout : conception, interprétation, costumes. Elle est esthétique mais aussi langage des époques, des genres, des histoires. Elle est tout en un. Son spectacle Adieu et merci est un phénomène de contorsions anachroniques sur une scène blanche où les projecteurs la suivent comme une ombre.
Chorégraphe complexe, elle est dans la singularité la plus totale comme on l’a vu avec son spectacle I love like animals (2002). Elle est dans le réalisme jusqu’au bout à tel point que l’on se demande où commence l’art, où explose l’originalité...
Mamela Nyamza
Jusqu’au 16 octobre 2013
Musée du quai Branly
Latifa Laâbissi
Centre Georges Pompidou
20 au 22 novembre 2013
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