«Tes yeux brillent, enivrés d’immensités à parcourir» nous dit Cécile Oumhani dans son dernier livre Tunisie, carnets d’incertitude). Nos yeux brillent également à mesure que l’on entre dans l’univers de Cécile Oumhani qui a une manière bien à elle de transposer cet autre univers, celui de l’extérieur en le transformant en une sorte de cercle intime, tout en brandissant les voix qui composent ses écrits. L’atelier des Strésor ou Tunisie, carnets des incertitudes, ou encore celles du Café d’Yllka. Un bonheur que de voir se dérouler les mots et puis tous ces personnages auxquels elle donne comme une «odeur de henné», nous disant l’espoir, la beauté tous empreint de poésie, un bonheur certes teinté de tragique lorsqu’elle parle de ceux qui sont tombés dans les rues tunisiennes et ont signé de leurs mains sur les pavés de «l’incertitude».
Cécile Oumhani vient d’être récompensée, après –entre autres‒ le prix littéraire européen de l’Adelf, et celui du prix Grain de sel, entre autres, par le prix Virgile pour l’ensemble de son œuvre.
A retrouver aux Editions Elyzad
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