samedi 25 novembre 2017

Hussam Aliwat, quand le jazz dit son Orient



Ses études de cinéma ne semblaient pas le diriger vers la musique et, aussi, vers le jazz, un style de musique qui a, depuis quelques décennies, la faveur de jeunes  compositeurs et interprètes du Proche-Orient arabe comme le saxophoniste Toufic Farroukh, la chanteuse Lena Chamamyan, le trio Khoury ou le saxophoniste Ibrahim Maalouf.

Il s’appelle Hussam Aliwat et est déjà connu sur la scène française et européenne et, même, il a travaillé sur un projet – Nazharé – en duo avec le brésilien Ze Luis Nascimento. Bien qu’il ait étudié le cinéma, Hussam Aliwat n’a jamais lâché la musique et son instrument à cordes, le ‘Oud, depuis les premières années de son adolescence. Depuis son premier concert dans l’incontournable salle parisienne du New Morning qui a reçu de grands talents comme, notamment, le violoniste et compositeur de musique orientale et de jazz, le tunisien Jasser Haj Youssef, Hussam Aliwat a travaillé avec le compositeur de jazz suédois Lars Danielsson sur une création de celui-ci, European Sound Trend, a composé Black Birds, son premier album et jusqu'aujourd’hui; il dirige son propre quartet réunissant Sary Khalifé et Raphaël Jouan, tous deux violoncellistes et Paul Void, percussionniste.
Son doigté, la force de son jeu, sa composition lorsqu'on écoute Black Birds, vous inspirent et vous donnent une écriture symphonique mariée prodigieusement avec le violoncelle et une percussion qui se fond dans l'écriture musicale. Le cinéma est oublié, la musique est ce qu'elle représente pour Hussam Aliwat, elle dessine son cœur dans la volupté du 'Oud et la résonance instrumentale qu'apportent les autres acteurs du Quartet.

Concert le 28 novembre 2017 au Sunset.




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