


Fadéla Chaim-Allami
La mer
«Le chant des sirènes est profondément humain, c’est pourquoi il est monstrueux»
«Le chant des sirènes est profondément humain, c’est pourquoi il est monstrueux»
La mer
elle contrefait mes illusions éparses
me jette aux yeux
la poudre bleue
de cargaisons amères
dont nul flot pour moi n’affréta le tonnage.
elle contrefait mes illusions éparses
me jette aux yeux
la poudre bleue
de cargaisons amères
dont nul flot pour moi n’affréta le tonnage.
La mer
atlantique matrone chenue
de moi
elle accouche immémoriale
sans ciseaux.
atlantique matrone chenue
de moi
elle accouche immémoriale
sans ciseaux.
La mer
par calme blanc ou pot au noir
j’irai
de nuit
à la rencontre des sirènes
dans sa voix haut perchées.
La mer
j’attendrai l’envol de ses belles vocératrices
dont le chant
écholalie de mes espoirs
de mes affaissements
par neumes et roulades
canonise la geste de mes aïeux profonds.
par calme blanc ou pot au noir
j’irai
de nuit
à la rencontre des sirènes
dans sa voix haut perchées.
La mer
j’attendrai l’envol de ses belles vocératrices
dont le chant
écholalie de mes espoirs
de mes affaissements
par neumes et roulades
canonise la geste de mes aïeux profonds.
Et puis la mer
sans escorte je m‘abîmerai
dans l’hinterland de ses mornes
ballants
pour y suivre la trace qui me mènera
jusqu’à l’île essentielle...
(Extrait du recueil collectif ULTRAMARINE)
sans escorte je m‘abîmerai
dans l’hinterland de ses mornes
ballants
pour y suivre la trace qui me mènera
jusqu’à l’île essentielle...
(Extrait du recueil collectif ULTRAMARINE)
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