BONNE NOUVELLE ANNEE !
Arabian People & Maghrebian World présente à ses lecteurs
ses meilleurs voeux pour 2009 !
Ne pas perdre espoir, tel est notre souhait !
La Rédaction
Evénements et personnalités de la littérature, du cinéma, des arts et spectacles du Maghreb et du Monde arabe.
Film sur le Liban après les bombardements israéliens de 2006, « Je veux voir » sort dans les salles françaises le 3 décembre 2008. Le film avait été sélectionné dans la catégorie Un certain regard au 61e Festival de Cannes. Avec Rabah Mroué et Catherine Deneuve.
C’est après deux petits courts métrages, The agony of the feet et 333 Sycomore, produits en 1994 que les deux réalisateurs-scénaristes réaliseront «Fautes d’identités» en 1996 avant de se lancer dans un premier long métrage, Autour de la maison rose, en 1999.
Une grande exposition permanente est consacrée, Showroom Papier Bavard, à Abd el-Malik Nounouhi, le calligraphe marocain. Après des études supérieures en mathématiques à Paris où il y demeure depuis, l’artiste se tourne définitivement vers la calligraphie. Ce sera, par la suite, plusieurs expositions comme, notamment à Marseille (2004). ![]() |
| Oeuvre d'Ahmed Hajeri. Reproduction interdite. |
La 7e édition du Festival du film libanais ouvre ses portes le 21 août 2008, à Beyrouth. Durant une semaine, il recevra des réalisateurs vivant au Liban ou à l’étranger. Ce festival a pour particularité non seulement d’accueillir les cinéastes du grand écran mais aussi ceux de la production de vidéos.
2007 - Le Chaos (Heya fawda) - Avec Youssef El Sherif, Khaled Saleh, Hala Sedki
Rivalités amoureuses sur fond de corruptions policières dans le quartier cosmopolite de Choubra, au Caire.
Le dernier film de Youssef Chahine. 
2001 - Silence... on tourne (Skoot hansawwar) - Avec Latifa, Ahmed Bedir, Ahmed Wafik La riche cantatrice et actrice Malak cherche à être aimée pour elle-même. Blessée par son divorce, elle tombe sous le charme d'un arriviste, Lamei, jusqu'à éprouver pour lui une passion obsédante. 


1986 - Le Sixième jour (Al-yawm al-sadis) - Avec Youssef Chahine lui-même, Chewikar, Dalida
1947. Les Anglais occupent l'Egypte. Le choléra ravage Le Caire. Saddika vit avec son mari paralytique et son petit-fils, Hassan, dans un sous-sol.
1984 - Adieu Bonaparte - Avec Ahmed Abdel Aziz, Mohamad Atef, Humbert Balsan
1798. Les Français débarquent en Egypte. A leur tête, Bonaparte, venu apporter au Moyen-Orient la civilisation française et prouver à l'Islam l'amitié de la France...
1958 - Gare centrale (Bab al-hadid) – Avec Farid Shawqi, Hind Rostom, Youssef Chahine La gare centrale du Caire. Une jeune vendeuse de limonade, délurée et un peu friponne ; un vendeur de journaux handicapé (Y. Chahine) amoureux de la jeune fille qui, elle, n’a d’yeux que pour un solide gaillard des environs et avec lequel elle convolera bientôt. Mais la mort rôde… Le film culte de Youssef Chahine...
Une exposition, un spectacle pour tout dire sont consacrés à l’une des personnalités les plus marquantes de la chanson moyen-orientale : Oum Kalsoum. Un parcours initiatique permettra de la retrouver, à travers des photographies, des séquences audiovisuelles, des objets, costumes lui ayant appartenu.
Des rappels des interviews, des présentations traduites des poèmes qu’elle a interprétés et la projection de plusieurs films dont lesquels elle a tenu le premier rôle : souvenez-vous de « Dananir » (la célèbre chanteuse « esclave » et néanmoins « concubine » du Premier vizir de Haroun al-Rachid) qu’elle interprètera avec beaucoup de pudeur –époque oblige.
exposition d’ouvrages et de revues et deux numéros spéciaux ont été consacrés à Oum Kalsoum par les revues Qantara et Al-Moukhtarat, ainsi qu’un Hors-Série et un supplément éditorial réalisé, d’ailleurs, par la revue Les Inrockuptibles.
Cette rétrospective se poursuivra jusqu’en novembre prochain. Une « Nuit blanche avec Oum Kalsoum » est programmée pour le 27 septembre 2008, avec la présentation du film retraçant sa vie « L’astre de l’Orient », en présence du réalisateur Mohamed Fadel et de l’actrice ayant incarné la cantatrice égyptienne, Fardous Abdel Hamid.
Enfin, pour les enfants, sous le titre de « Sur la voix d’Oum Kalsoum », un animateur musicien présentera des instruments et initiera les enfants à la chanson «Ghanni li chwiye chwiye» (Chante pour moi un tout petit peu). Atelier qui aura lieu tous les samedis du 21 juin au 26 juillet, pour reprendre du 13 septembre au 11 octobre 2008.
Organisé par le Conseil des Arts de Brooklyn (BAC), le festival Brooklyn Maqam a rassemblé, en mars dernier, plusieurs dizaines de musiciens, chanteurs et danseuses originaires de la Syrie, d’Irak, du Maroc, du Liban.
Tous ces artistes vivent à Brooklyn, Bayridge, dans le Queens (banlieue est de Manhattan) et le New Jersey. Il faut dire que plus de 120 000 habitants de Brooklyn sont d’origine arabe, parmi eux, des Yéménites établis depuis les années 40, des Marocains, des Palestiniens…
On a pu ainsi entendre le musicien irakien Samir El-Saffar, spécialiste du maqâm irakien. D’autres sont nés aux Etats-Unis et ne connaissent pas les pays d’origine de leurs parents, comme The Cheikh Kochak (Eddie), dont la famille vient de Syrie et qui, lui-même, a dépassé la soixantaine. ‘Oudiste mais aussi parolier, il a adapté une musique ancestrale à d’autres influences telle que cette chanson « Ya habibi rock, rock, ya habibi roll roll ».
Le Conseil des Arts de Brooklyn organise, par ailleurs, des spectacles avec des artistes du monde arabe : la troupe de danses traditionnelles palestiniennes « Al Nujoom troupe », dirigée par Zdouq Ramzi ; Abdel Rahim Boutat (Khénifra, Moyen-Atlas marocain) qui joue du loutar, une sorte d’instrument à quatre cordes, avec une face luth – l’artiste marocain a par ailleurs participé au Festival du monde arabe de Montréal et aussi à celui de « Brooklyn Maqam ».| Azza Balbaa (©Photo d'Arabian People) |
Un hommage sera rendu, le 14 juillet, à Hammamet (Tunisie) à Samir Ayadi, écrivain, poète et grande figure du monde théâtral tunisien.
Le Prix du Roman arabe – créé depuis peu à l’initiative du Conseil des ambassadeurs arabes en France – a été décerné, pour sa première édition, à l’écrivain franco-libanais Elias Khoury.
Louiza Ammi est une photographe algérienne qui tente de rendre des émotions, des visages et des événements sur l’Algérie ayant marqué son parcours. Elle prépare actuellement un livre sur une série de portraits qu’elle a fait sur la tragédie qu’a connue son pays dans les années 90.
Yasmine Char, romancière libanaise, a reçu, le 16 juin dernier, le prix Landerneau pour son roman « La main de Dieu » paru, cette année, chez Gallimard. L’histoire se passe, comme on l’aura deviné, au Liban, au cœur de la guerre, sous le regard d’une adolescente de la haute bourgeoisie libanaise.
Il s’agit de la première « sortie » du prix Landerneau qui vient d’être créé par le groupe français de la grande distribution, Edouard Leclerc. Avec une dotation de 6 000 euros, la lauréate bénéficiera du réseau Leclerc avec ses 140 espaces culturels pour des séances de dédicaces et de conférences.
La première édition du Prix international du livre arabe (International Prize for Arabic Fiction), créé par la Fondation des émirats à Abu Dhabi (associée au Booker Prize britannique), a consacré, le 10 mars 2008, l'Egyptien Baha Taher pour son « Sunset Oasis » (publié chez Al-Shorooq, 2007). La traduction en français du roman a été prévue avec une publication aux éditions françaises Actes Sud.